l’Arbre, une fois “donné”

akmi, 2018

Jeudi 3 Mai 2018
L’Arbre respire dans l’univers et n’est la propriété de personne. Cette version de Lui est passée par moi : elle m’oblige. A quoi ? A la respecter, à la chérir : à en raffiner le fond et la forme, à en aménager la possible transmission, à en épouser “au-dedans” l’hermétique fond, à en endurer “autour” la probable non-adhésion. ... . Rien ne me rendra tout à fait “folle” .)
Cet Arbre, c’est comment faire entrer une Grande Chose dans une toute petite capsule, et une Grande Âme dans la simple mienne. Le porter, c’est le servir... sans qu’écrasement de part et d’autre il y ait. Je suis digne de “le narrer” ; il est humble suffisamment pour se laisser “narrer”. Alors, je le raconte bien volontiers—non sans appréhension, non sans contraction... mais rien ne sert de vouloir “bien faire” : c’est aussi sa leçon.
L’Arbre, je tente de “le vivre”—pour qu’il me tienne de près, m’imprègne et se diffuse. Que je devienne le transfuge dévot de sa sagesse, l’héroïne dissoute de ses enseignements. J’ai toujours eu envie de “disparaître” .)... . Toujours souhaité “me faufiler” : laisser “le puits” à ceux qui veulent bien se mirer dans son eau, pour m’en aller plus loin—dans le désert de sable doré au soleil couchant. ... Là, j’y retrouve un aviateur, tout aussi “isolé” dans sa présence à son vol, à sa passion ; nous nous accordons. Puis, tendrement, nous nous endormons.
Maintenant, je dors. Ne m’éveillez que pour remplir ma tâche auprès de l’Arbre.. . ..

akmi, 3 mai ‘18 - 9h27

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