le complexe “quantique”

LUNDI 23 AVRIL 2018
On nage ici en pleine hypothétique “incertitude”. C’est l’histoire rêvée d’une (im)probable synchronisation “réel-possible”, “macro-micro”, physique “relative-quantique”. ...

Arbre —hypothèse "quantique" (juillet '17). Cliquer.

J’ai eu une “possible” vision : celle de notre rapport à l’au-delà—sous l’angle de la réconciliation des 2 physiques théoriques en cours aujourd’hui : celle grossièrement expérimentée ici (dite “relative”) et celle indistinctement aperçue ici depuis là-bas (dite “quantique”). Ces 2 physiques s’interpénètrent, fonctionnent ensemble, mais on n’a pas encore tout a fait compris comment : à moins que des “cordes” subtilement ne les relient. ...
Mon propos n’est absolument pas scientifique. Il s’inspire néanmoins de travaux encore en cours pour divaguer, imaginer... notre rapport à l’au-delà. Mon propos est pure “expérience de pensée”. Et si le monde quantique magnétisait le nôtre, physique, comme “son complément” ? Et si les traces des manifestations quantiques captées dans “notre monde”— relatif, étaient bien la preuve de l’existence d’un au-delà ?... C’est une intuition, je le sais, hasardeuse, saugrenue, et même dangereuse ; mais qui n’affirme, ni ne ferme rien.
Je ne rêve que d’amour—de synchronisation et de complémentarité, entre “les mondes”... connus ou non de nous : univers parallèles, plans plus subtils, niveaux supérieurs de conscience,... Appelons-les comme on veut. Et si “les mondes” se marient, s’épousent, s’imbriquent... ils le font dans la logique des polarités (toujours).
J’ai donc imaginé un nouveau système “tao” croisé : celui qui nous lie, nous les humains incorporés, à nos entités informationnelles désincarnées.
Dans cette proposition, l’information immatérielle a principalement des propriétés “quantiques” (M. Planck), et la matérialité physique principalement des propriétés “relatives” (A. Einstein).
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Avant-propos de vulgarisation scientifique [via Wikipédia] :

La “mécanique quantique” est la branche de la physique qui a pour objet d'étudier et de décrire les phénomènes fondamentaux à l'œuvre dans les systèmes physiques, plus particulièrement à l'échelle atomique et subatomique.
  • Elle fut développée au début du xxe siècle par une dizaine de physiciens européens, afin de résoudre différents problèmes que la physique classique échouait à expliquer, comme le rayonnement du corps noir, l'effet photo-électrique, ou l'existence des raies spectrales.
  • Au cours de ce développement, la mécanique quantique se révéla être très féconde en résultats et en applications diverses. Elle permit notamment d'élucider le mystère de la structure de l'atome, et plus globalement elle s'avéra être le cadre général de description du comportement des particules élémentaires, jusqu'à constituer le socle de la physique moderne.
L'expression “physique quantique” désigne quant à elle un corpus théorique un peu plus étendu, qui s'appuie sur la mécanique quantique pour décrire des phénomènes particuliers, notamment les “interactions fondamentales”.
  • La mécanique quantique comporte de profondes difficultés conceptuelles, et son interprétation physique ne fait pas l'unanimité dans la communauté scientifique.
  • La mécanique quantique est une théorie “non relativiste” : elle n'incorpore pas les principes de la relativité restreinte.
La physique quantique est connue pour être contre-intuitive, choquer le “sens commun” et nécessiter un formalisme mathématique ardu. Feynman, l'un des plus grands théoriciens spécialistes de la physique quantique de la seconde moitié du xxe siècle, a ainsi écrit :
« Je crois pouvoir affirmer que personne ne comprend vraiment la physique quantique. »
La raison principale de ces difficultés est que le monde quantique (limité à l'infiniment petit, mais pouvant avoir des répercussions à plus grande échelle) se comporte très différemment de l'environnement macroscopique auquel nous sommes habitués.
C'est ce que l'on appelle la “décohérence quantique” (une théorie susceptible d'expliquer la transition entre les règles physiques quantiques et les règles physiques classiques—telles que nous les connaissons à un niveau macroscopique).

Quelques principes exclusivement “quantiques” :

  1. la quantification : Un certain nombre d'observables, par exemple l'énergie émise par un atome lors d'une transition entre états excités, sont quantifiés, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent prendre leur valeur que dans un ensemble discret de résultats. A contrario, la mécanique classique prédit le plus souvent que ces observables peuvent prendre continûment n'importe quelle valeur ;
  2. la dualité onde-particule : Les notions d'onde et de particule, qui sont séparées en mécanique classique, deviennent deux facettes d'un même phénomène, décrit de manière mathématique par sa fonction d'onde. En particulier, l'expérience prouve que la lumière peut se comporter comme des particules (photons, mis en évidence par l'effet photoélectrique) ou comme une onde (rayonnement produisant des interférences) selon le contexte expérimental, les électrons et autres particules pouvant également se comporter de manière ondulatoire ;
  3. le principe d'incertitude, d'indétermination ou de complémentarité : En mécanique quantique, le “principe d'incertitude” (d’Heisenberg) ou “principe d'indétermination” désigne toute inégalité mathématique affirmant qu'il existe une limite fondamentale à la précision avec laquelle il est possible de connaître simultanément deux propriétés physiques d'une même particule ; ces deux variables dites “complémentaires” peuvent être sa position et sa quantité de mouvement.
  4. le principe de superposition, d'une nature qui joue aux dés: En mécanique quantique, selon le principe de superposition, un même état quantique peut posséder plusieurs valeurs pour une certaine quantité observable ( spin, position, quantité de mouvement etc ... ). Si l'évolution d'un système est bel et bien déterministe (par exemple, la fonction d'onde régie par l'équation de Schrödinger), la mesure d'une observable d'un système dans un état donné connu peut donner aléatoirement une valeur prise dans un ensemble de résultats possibles ;
  5. l'observation influe sur le système observé : Au cours de la mesure d'une observable, un système quantique voit son état modifié. Ce phénomène, appelé réduction du paquet d'onde, est inhérent à la mesure et ne dépend pas du soin que l'expérimentateur prend à ne pas “déranger” le système ;
  6. le principe de non-localité ou d’intrication : Des systèmes peuvent être intriqués de sorte qu'une interaction en un endroit du système a une répercussion immédiate en d'autres endroits. Ce phénomène contredit en apparence la relativité restreinte pour laquelle il existe une vitesse limite à la propagation de toute information, la vitesse de la lumière ; toutefois, la “non-localité” ne permet pas de transférer de l'information. ... Deux systèmes ou deux particules peuvent être “intriqués” dès qu'il existe une interaction entre eux. La téléportation quantique fait usage de l'intrication pour assurer le transfert de l'état quantique d'un système physique vers un autre système physique. Ce processus est le seul moyen connu de transférer parfaitement l'information quantique. Il ne peut dépasser la vitesse de la lumière et est également “désincarné”—en ce sens qu'il n'y a pas de transfert de matière.
  7. la contrafactualité : Des évènements qui auraient pu se produire, mais qui ne se sont pas produits, influent sur les résultats de l'expérience.
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Cette décohérence au niveau des 2 systèmes physiques instaure une sorte de “fossé” (sur le principe de l’Explanatory Gap en Sciences Cognitives / Neurosciences de la Conscience). C’est comme si 2 grilles co-existaient—couplées via des “liens étranges” entre elles. Des liens encore mal compris, peu ou pas modélisés : ceux sans doute impliqués dans la Grande Théorie du Tout—de Stephen Hawking. Car, il s'agit maintenant de trouver une théorie physique cohérente qui unifie la relativité générale et les lois quantiques ; qui permettrait d’aboutir à une théorie complète de la gravitation quantique : une théorie physique unique qui rendrait compte de la gravitation, de l'électromagnétisme et des forces nucléaires.
L’Arbre met en scène un tronc double : un axe dédoublé tout le long de sa verticalité. Reste à savoir comment le demi-axe de gauche tient assemblé avec le demi-axe de droite. ... Le ciment relationnel de l’Arbre en est la synchronie ; la symbolique Tao, elle, représente le yang avec une pointe de yin, et réciproquement : le yin avec une pointe de yang. Ne pourrait-on pas dire ici : le quantique avec une pointe de relatif, et réciproquement : le relatif (nos normes) avec une pointe de quantique (les normes de l’au-delà).
Si les normes informationnelles de l’au-delà sont quantiques (avec une pointe fondamentale, un germe, de relatif), sous cette acception, elles font donc “miroir inversé” à notre monde relatif (avec une pointe fondamentale, un germe, de quantique). C’est donc bien que les expériences que l’on est susceptible de faire ici et là (dans l’immatérialisation et dans l’incarnation) se trouvent être potentiellement croisées et complémentaires. ... Alors imaginons : imaginons une unité originelle des agents faisant “miroir inversé” à une différentiation originelle des agents. Je m’explique : nous faisons tous l’expérience de l’individualité, de la singularité, au travers de l’éclatement de la genèse des formes à la naissance : nous sommes tous différents. C’est le principe du vivant incarné : la séparation d’avec son voisin d’existence. Imaginons maintenant un univers aux principes inversés au nôtre : une matrice au sein de laquelle tout serait principalement “soudé”—intriqué, superposé, incertain, non-duel ; une matrice-“soeur” au sein de laquelle les agents entre eux “sur-liés” chercheraient, au contraire de nous ici, à se séparer les uns des autres pour, à leur manière, “s’individuer”. Là, où nous autres, les humains, du côté-ci de la membrane, nous cherchons à nous unir, nous rassembler—selon l’idéal de la Noosphère, nos Anges informationnel chercheraient eux à se détacher de l’ensemble pour s’éprouver eux-mêmes.
Alors, l’éclatement du Tout vers le singulier multiple—incarné ferait “miroir inversé” à l’unification des unités séparées vers le collectif—noosphérique. Ce que l’Arbre “quantique” reprend dans son double intitulé en vis-à-vis de la colonne centrale “d’amorisation croissante” (expression empruntée à Pierre Teilhard de Chardin). Le Tao se révélant être la structure-souche, autant que la manifestation directe, de cette systémie “d’amorisation spiralée” entre Désir et Peur—sans début ? ni fin ?.. .. L’Arbre ne se prononce ni sur l’Origine de lui-même, ni sur sa Finalité : à priori, il rebondit et se reforme en des fractales de Lui à l’infini. Toute résolution “Oméga” de l’axe de Foi produisant une émergence elle-même co-axée avec son “miroir inversé”. Difficile néanmoins de bien se représenter cela en 2D. Dans notre capacité de représentation, ce schéma à “n” dimensions n’existe en fait malheureusement pas. Encore moins sur le papier !
L’Arbre ne dit que le “lien”, et propose ici notamment celui de l’incertitude—en parallèle avec l’Incertitude d’Heisenberg entre la substance / l'espace (la position) et l'évènement / le temps (la vélocité) ; entre le yin et le yang : et, par extension, entre une a-spatio-temporalité éternellement figée fixant l’information, et une spatio-temporalité incessamment fluctuante animant la matière ! ; entre “être” et “vivre” : entre le Soi et le moi, entre appréhender dans l’absolu la connaissance de soi et expérimenter une forme dynamique relative de soi ; entre la définition ontologique et l’éprouvé phénoménologique ; entre une radicalité—existentielle, présentielle, de fond, et une sinuosité—adaptative, évolutive, opportuniste ; entre l’évidence “d’être” là et l’illusion “d’être” là ; entre l’immanence secrète du Possible et l'éventuel "n’importe quoi" du Réel.
Le “présent spécieux” (ou “Specious Present” de Francisco Varela)—ce sentiment artificiel d’une temporalité linéaire, nous ferait, en fait, fondamentalement faire l’expérience de l’incertitude entre ici et “là-bas”. Car, si nous y plongeons vraiment : nous ne sommes en effet “pas là”, donc peut-être un peu “là-bas” ? Et pour nous accorder entre ici et “là-bas”, nous avons recours aux synchronicités—qui nous bouleversent pour nous attirer à elles... et qui nous initient à nous-mêmes : à l’image d’un mur du réel qui laisserait filtrer “ce qui est bon pour nous” du point de vue de notre Soi quantique.
Je parachève en re-focalisant sur le caractère tout-à-fait spéculatif de l’affaire .) Je me suis mise à envisager la perfection d’un univers où les “faire monde” se répondent symétriquement sans début, ni fin, et à l’exact détail près. ... Je me suis seulement mise à l’envisager... .. ... 🦋

akmi, 23 avril ‘18 - 15h54
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A suivre : "L'Ange et son humain" & "Le Bouddha-témoin"—qui unifie les deux.
L'Ange et son humain partagent une relation consubstantielle. Sans doute "se forment-ils" ensemble et s'accomplissent-ils ensemble en Oméga. Le Bouddha-témoin est ce qui les relie au sein d'une double nature—à la manière d'une pièce double-face.

Prolongement de l'Arbre quantique – 1 : "homme/Ange". (juin '20)

L'incertitude d'Heisenberg se joue entre les deux axes que sont la substance (l'espace —la position) —yin et l'évènement (le temps —la vélocité) —yang. Il existe d'autre couples "yin-yang" dans la figure de l'Arbre : celui du manifesté et du latent de part et d'autre du séparateur oblique, celui du relatif (dans l'Esp./Tps) et de l'absolu (hors Esp./Tps) de part et d'autre de l'axe temporel (passé-futur). La substance et l'évènement se croisent en "l'actuel" ou "présent spécieux" —également à l'intersection de l'axe de l'immanence individuelle (moi-Soi) et de celui de la transcendance collective (complexe humain-mystère Divin). A l'échelle fractale -1, dans l'Esp./Tps, le corpuscule et l'onde forment une (non)-dualité "matériel-immatériel", laquelle se définit par son incomplétude ou encore par sa nature "double".
L'information (active —yang) est la formulation mathématique des phénomènes dynamiques ; dans l'Esp./Tps, ceux-ci prennent forme dans la matière (passive —yin).
  • D'absolue latente (connaissante et figée), l'information passe à absolue manifestée dans l'Ange (en évolution de la communion collective à l'unité individuelle de présence-conscience).
  • De relative manifestée (ignorante et mobile), la matière passe à relative latente dans l'homme (en évolution de l'unité individuelle à la communion collective de présence-conscience).
De plus, c'est comme si, une fois unifiées, les polarités d'un niveau fractal inférieur formaient un nouveau couple polarisé avec un vis-à-vis d'un niveau fractal supérieur. Pour les décrire exactement, les différents niveaux fractals opèrent en fait simultanément, selon une morphose symphonique généralisée, aux éléments co-dépendants les uns des autres.
Prolongement de l'Arbre quantique – 2 : "Bouddha-témoin". (juin '20)

Et là, à cheval sur chaque axe de convergence et d'évolution, nous trouvons la posture d'un Bouddha-témoin—d'un Sage qui image la "présence personnelle", relationnelle et intégrative, que l'on a du moi au Soi (représenté par une figurine de petit Bouddha juste au-dessus de la tête du premier grand Bouddha).
Au-delà d'exprimer les multiples niveaux de présence-conscience en devenir d'accomplissement pour l'humain, ce Bouddha-témoin indique, et systématise même aussi, la voie du milieu—équilibrée entre les pôles yin et yang du matériel et de l'immatériel.
Situés à la croisée des poussées universelles féminines et masculines, entre l'échelon fractal cosmique et celui atomique, nous sommes les bébés d'un couplage entre deux formules génétiques compatibles, entre deux lignées karmiques de base, ainsi que deux principes dharmiques émergents : une femme et un homme en somme. A notre conception, notre incarnation dépend d'une nécessité nous liant à eux. A partir du moment où ceux-ci ne s'harmonisent pas en tant que parents, l'enfant doit apprendre à parachever sa cohésion intérieure à partir de ce chaos de (non)-amour-là ; il doit se réinventer une compréhension—non plus naïve, naturelle, spontanée, mais construite, révisée, travaillée : c'est la condition de possibilité en lui d'une présence-conscience future "heureuse" et pro-active, parce qu'"une" et pacifiée. Conforme à la norme du vivant autonome, dynamique et inter-relié.
Cette expérience "rafraîchie" de soi, non directement issue de l'empreinte familiale depuis la naissance, l'adulte peut se la reconstituer plus tard en thérapie spirituelle—à partir de cet "Ange" ou Soi, qui le précède dans l'information et le temps. La source individuelle d'Amour Inconditionnel s'ouvre alors et se livre pour lui susurrer la voie de son Dharma (transpersonnel), parallèlement au dépassement de son karma (parental).
Parfois l'enfant peut se montrer déjà très éveillé à lui-même et, en dépit des aléas relationnels des "grands", demeurer très assuré et résistant dans le sens de l'affirmation primitive de son Soi originel. Néanmoins, à l'adolescence, la place pragmatique du jeune dans le monde peut s'avérer plus problématique à adapter. ...

akmi, 4 juin '20 - 3h36

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