le principe “tao” de l’Arbre


Samedi 14 Avril 2018
“Qui a de grandes passions est nécessairement exposé à de grands sacrifices.” ~ Lao-Tseu
Arbre Relationnel—philosophique (akmi, avril '18).

Hier, j’ai pu reformuler mon Arbre. Sa trop grande “synthèse” agace peut-être. Pour certains des retours qui m’ont été faits, cette synthèse semble réduire l’espace des “infinies dimensions” à quatre malheureux pôles—fonctionnant en duos croisés. Ce que je voudrais dire là, c’est que l’Arbre vise l’archétype le plus élémentaire de la co-construction de base de notre monde—aux dimensions par ailleurs sous-conjuguées à l’infini. Ce principe premier en est le TAO originel, représenté par le “Taijitu”—symbole de l'unité au-delà de la dualité yin / yang : figure la plus simple possible.
Les blocs archétypaux ici hypothétiquement assemblés visent la description d’une structuration récurrente généralement observable entre le latent invisible immatériel yang (possible et virtuel) et le manifesté visible matériel yin (réel et actuel). Ce choix particulier de “mise en relation” fait suite à l’observation de la nature-même des choses, à leur analyse et au bon sens qui vient avec. Il y a certes du systématisme masculin vs féminin (yang vs yin), je le reconnais—une symétrie imparable omniprésente !, mais quand on y regarde de plus près... les polarités existent bel et bien universellement au sein de nos existences et de nos environnements : l’un des pôles/axe étant toujours plutôt “substance” (yin), et l’autre toujours plutôt “évènement” (yang) ; et la première des polarités m’apparaissant être celle du Créateur (yang-émissif) versus sa création (yin—réceptrice).

TAO universel.
La polarité est vectrice de fragmentation et finalement de “dualité” : elle segmente ce qui originellement était “uni” peut-être, mais ne se connaissait pas. La polarité permet la mise en relation des éléments internes—qui ainsi peuvent se considérer les uns les autres, et s’expérimenter eux-mêmes dans l’espace “relatif” de leur économie commune et mutuelle. C’est ainsi que l’Originel apprend “qui Il Est” en “faisant expérience” au sein de “ce qu’il n’est pas”. C’est ainsi que la Connaissance primordiale informationnelle mute en expérience conjoncturelle au sein de l’incarné.
De là, la nécessité relationnelle au sein des polarités—à commencer donc par la première : le Tao (et dans une mesure connexe : la Trinité chrétienne). De là, la nécessité d’harmonisation holistique et de présence psycho-corporelle synchronisée—non-duelle. De là, notre travail à nous humains de conjugaison des opposés—pour sans cesse aller de l’avant, tracer, unifier, et pour finir, accoucher d’une voie nouvelle—”médiane” dans l’évolution co-créatrice de la matière et de l’information. Selon les préceptes bouddhiques de la-dite Voie du Milieu .) (la mienne).
Ici, nous nous trouvons dans un discours à tendance philosophique ou théosophique, mais la mathématique et la physique théorique (scientifiques, elles) sont tout autant des tentatives de description d’un monde relationnel ou relatif. ... Ici, avec l’Arbre, la réduction ultime du principe relationnel ou relatif, est celle du “tao”—qui pénètre, semble-t-il, toutes les réalités. ... Principe à décliner à l’infini des sous-dimensions fractales des multiples aspects et niveaux de cette réalité. ... . .
Telle est la proposition générique (obsessionnelle !) de l’Arbre en sa structure et ses sous-structures.

akmi, 14 avril ‘18 - 18h05

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