le réel est un “je” . le possible, c’est toi


Samedi 7 Avril 2018

Arbre Relationnel (akmi, 2001-18).
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[ substance manifeste = la matière ] => Le réel / la vie subsiste > Notre lien à nous-même : à l’ego ; à notre incarnation énergético-spatio-temporelle >> notre persona corporelle située ;
[ substance latente = l’information ] => Le possible / le nouveau insiste > Notre lien à la “petite altérité” : celle de “l’autre” en soi ; celle aussi (en polarité avec la matière / le corps) de l’information, des abstractions intellectuelles connaissantes et/ou machiniques >> notre persona empathique et intelligente, notre guidance interne sentiente et consciente par le Soi individuel ;
[ événement manifeste => l’enaction ] => L'actuel / le temps arrive > Notre présence ; la synchronisation holistique (à tous les niveaux de nous) dans l'action courante—nous permettant une adaptation pragmatique à l'environnement ;
[ événement latent = le chaosmos ] => Le virtuel / la vérité existe > Notre lien existentiel à l'Altérité Suprême—via le Soi collectif.


Le complexe de l'Arbre—version "éléments" (2017) ou molécule Quadris'k'elle.

Aujourd'hui, nous évoquerons le niveau yin horizontal de "la substance"—à savoir l'axe réel-possible, ou encore l'axe des atomes "ego-alter".
Demain (dans un nouvel article), nous nous pencherons sur celui yang vertical de "l'évènement"—l'axe actuel-virtuel (ou encore : atome porteur-atome chaosmique).
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Le réel ne m’inspire que peu—sauf lorsqu’il intègre l’altérité. Le possible m’inspire à coup sûr—surtout lorsque pleinement ‘j’y suis’. C’est un système croisé. Le réel, c’est le “moi”. Le possible, c’est le “toi”. Les deux ne fonctionnent que dans une fertilisation mutualisée.
Qui suis-je moi—si réelle à moi-même ? Je suis mon Ancien... Ego.
Qu’es-tu toi—si possible à toi-même ? Tu es mon Nouveau... Alter, Ame, Ange ou Soi.
Le “je”—pétri de boucles de survie qui ont permis la vie. ...
Le “tu”—évanescent en l’information encore désincarnée de moi / du moi. ...
Que serait l’ego sans miroir à propriété (dés)altérante ? Que serait l’alter sans l’ancrage d’une particule située ? Je me rafraîchis au sens de toi—qui me manifeste une parcelle de phénomène et de vérité de moi. Tu te trouves vivant et sentient dans l’incarnation charnelle de moi.
Ma vie te permet de te savoir toi : de te connaître dans l’espace d’une enveloppe maternelle, au travers de l’expérience d’une membrane qui intègre l’alter et le co-pénètre avec toi.
Le nouveau que tu es toi pour moi, m’invite à emplir le monde et à en combler la totalité—au sein de mes perceptions (r)accordantes. Je le découvre en moi... au fil de toi.
La vie est un cocon de sentiments. Le nouveau, un espace non-tracé. Le cocon s’imprime dans l’espace en une danse—comme un trou noir ou comme un astre céleste. C’est une question de prise de perspective dans la rotation et la gravitation.
La vie s’enroule ; le nouveau se déroule. Un peu trop de serrage dans l’enfermement du cocon, et il devient trou noir. Un chouilla d’ouverture dans le cocon, une brèche, et il devient astre pour l’espace.
Tout est dans tout. L’ego est un appui de vie (le réel). L’alter, un jardin aux mille sources (le possible). Mon égo est mon réel—bien ignorant, mais ma terre de plantage pour l’alter : le point de fécondation. Ton alter pour moi est ce sur quoi tout s’imprime, s’ancre et se crée : l’espace sans fond de mon point. Ce qui s’y crée, dans le ventre explosé de nos egos, nous relie.
Pas de vie sans cocon ego-maniaque (con)centré en un point changeant ; pas de nouveau sans espace glissant, patinant dans le vide plein—plein de points. La mouvance de mon point dans ton espace est garante de l’espace à l’intérieur de lui. Et l’espace de toi que je contiens dans mon point donne vie au tien.
Nos deux points, nos deux cocons de vie, se co-dirigent dans l’espace nouveau. Vibrants l’un de l’autre, ils flottent dans un géant aux harmoniques tues—au sein duquel on n’entend que l’écho de la vie.
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akmi, 7 avril ‘18 - 6h12

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