le temps porte... la vérité


Dimanche 8 Avril 2018
La carte de l’Arbre Relationnel—version “éléments” (2017) s'inspire du 1er Arbre Relationnel de 2001, en épure les contenus, les reformule et triangule subtilement les relations entre "les atomes".

Arbre Relationnel (akmi, 2001-18).
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
[ substance manifeste = la matière ] => Le réel / la vie subsiste > Notre lien à nous-même : à l’ego ; à notre incarnation énergético-spatio-temporelle >> notre persona corporelle située ;
[ substance latente = l’information ] => Le possible / le nouveau insiste > Notre lien à la “petite altérité” : celle de “l’autre” en soi ; celle aussi (en polarité avec la matière / le corps) de l’information, des abstractions intellectuelles connaissantes et/ou machiniques >> notre persona empathique et intelligente, notre guidance interne sentiente et consciente par le Soi individuel ;
[ événement manifeste => l’enaction ] => L'actuel / le temps arrive > Notre présence ; la synchronisation holistique (à tous les niveaux de nous) dans l'action courante—nous permettant une adaptation pragmatique à l'environnement ;
[ événement latent = le chaosmos ] => Le virtuel / la vérité existe > Notre lien existentiel à l'Altérité Suprême—via le Soi collectif.


Le complexe de l'Arbre—version "éléments" (2017) ou molécule Quadris'k'elle.

Hier, nous avons évoqué le niveau yin horizontal de "la substance"—à savoir l'axe réel-possible, ou encore l'axe des atomes "ego-alter".
Aujourd'hui, dans cet article, nous nous penchons sur celui yang vertical de "l'évènement"—l'axe actuel-virtuel (ou encore : atome porteur-atome chaosmique).
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Où est-ce que je réside vraiment, si ce n’est en un point du temps ? Un point qui se bouge, se creuse, se définit et d’où finit par émerger une sculpture vivante : celle que j’appelle “moi”.
Qu’est-ce que le temps dans mon vécu, si ce n’est une granularité particulière qui scande mon continuum de perceptions. Qu’est-ce que “je deviens” avec le temps ?
En moi, il y a l’évolution (actuelle) liée à mon adaptation épi-génétique à mon environnement—culturel, physique, affectif,... Et il y a... Il y a ce que je cherche à dire là : comme une descente existentielle en des dimensions de moi chaosmiquement reliées à la Source (virtuelle).
C’est le temps qui me porte phénoménologiquement ; c’est le temps qui assure la possibilité de ma transformation—physique jusqu’à la mort (réelle), et spirituelle jusqu’à la vie (possible).
Ce qui naît de moi, c’est le processus de la Vie enactée. Ce qui s’intègre en moi, c’est celui du dévoilement ontologique de la Vérité. Je me découvre temporellement vivante... en laissant passer ce qui m’appelle gravement depuis mon êtreté. Je révèle tout de mon être infini... en me plongeant précisément dans le bain courant de la vie.
Le temps vit son chaos et le manifeste dans l’Actuel de manière non-linéaire, comme un fond sans fond depuis lequel se synchronise l’émergence de la forme. La forme synchronisée—lancée en quête de territoires chaosmiques inouïs dans le Virtuel !
Le Temps, via le chaos et la synchronie, porte l’intégration chaosmique progressive de la Vérité dans la chair. C’est une pénétration lente—qui pousse sans cesse à régresser pour se re-former, à se fragmenter pour trouver la justesse et le cadre, à se déliter pour mieux lâcher prise en l’accueil véritable et profond. C’est une pénétration qui oeuvre avec le temps—porteur de mouvement, d’effondrement autant que de création. Cette pénétration relève d’un tâtonnement fébrile et d’une intuition agile : mon temps est lancinant ; mon temps est fulgurant. Toutes les qualités sont dedans. C’est le travail... Un travail de mère humaine ; de mère en l’humanité et ses civilisations.
Ce que je génère de matériel dans l’Actuel fume, se meurt et renaît, au-fur-et-à-mesure qu’en moi et dans le monde se dégage l’essentiel : l’essence du Virtuel, le vrai—celui des valeurs et des références—complexes et incorporelles. En “mon actuel”—physique, émotionnel et psychique : des territoires existentiels pleinement incarnés au fil du travail de descente chaosmique—vivante en moi.
Pour durablement s’imprégner, le Virtuel s’infiltre dans la matrice physique sous forme d’évènements dans la substance “actuelle” des formes-mêmes de la vie. L’organicité change de physionomie, en crée de nouvelles—mieux adaptées : c’est la phylogenèse enactée—non-préprogrammée—au fil de laquelle les créatures créées gagnent en êtreté.
Ainsi file l’évolution terrestre... Et céleste. ...

akmi, 8 avril ‘18 - 22H37

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