nos cool’heures !

Mardi 28 Novembre 2017
On assume !... ce scénario arc-en-ciel qui nous déploie chacun comme une particule en évolution mi-cosmique, mi-physique. "Je" suis une particule...

Arbre_Maitri, akmi, nov 2017 (en lien avec la pratique Maitri de Shambhala
—qui immerge sensoriellement les particules dans la couleur). Cliquer.

“Nous” sommes des particules (ondes-corpuscules) qui nous baladons dans les rouages courbés de l’espace-temps—lié, illimité.
Nos corps particulaires ondulent dans l’espace-temps. Leurs déplacements s’observent au sein de leurs transformations successives, sous pression dans les intervalles de temps. C’est un jeu de transvasement des forces internes qui sans cesse les basculent vers l’espace suivant.
Un labyrinthe cosmique avec des rites de passage de couleur en couleur, d’énergie en énergie. Avec des portes initiatiques dans l’entre-deux vibratoire de transition.
Nous pénétrons une couleur, nous installons dedans, et repassons par Bouddha (le blanc, l’arrière-plan) avant le prochain surgissement, celui d’une autre couleur—qui nous aspire nécessairement.

La légende des anciens.
0 • la porte du temps cosmique (vert-jaune)

De Karma (vert) à Ratna (jaune), on trouve le passage de l’action têtue à l’autonomie créatrice. De “ce qui pousse” constamment devant à “ce qui fait ressource” dans l’axe où l’on vient puiser.
Karma meut “le faire” dans la frénésie permanente—cadencée, répétée, besogneuse, accélérée,... mécanique, automatique, disciplinée,... Karma vient de loin, de la nuit des temps et récapitule, synthétise toujours ce qui s’est déroulé jusqu’ici dedans. Karma contient le germe de l’accomplissement qui adviendra demain. Karma nous rend héritiers de notre lignée, de la gnose des anciens—toute entière livrée dans de gigantesques bibliothèques millénaires.
De cette transmission du passé, arrivée jusqu’à nous à force de persévérance—sans jamais de souffrance, ni de pourquoi, je fonde la compréhension de mon karma trans-générationnel ; je pends acte de mon terrain subconscient.
Quand je passe à Ratna, je m’éblouis dedans. Je ne suis plus dans les conséquences rigoureusement associées aux causes, mais je me relie au plus pré-existant, originel, supra-conscient. Je deviens inspiré(e), connecté(e) à plus grand que moi—que je co-contiens intégralement : mon Soi.
Ratna et la richesse de ses ressources psycho-spirituelles est mon “joyau” : mon unicité et la clé de “ma réalisation” selon la Nature première de mon âme. Ratna m’appelle dans le futur dans une invite qui n’a pas encore de forme(s). A moi, au monde, d’inventer le chemin de la manifestation de cette “perle première”.

Altérité et polarité. Ce qui "se rencontre"...
1 • la porte relationnelle (bleu-rouge)

Ce passage entre Vajra et Padma est le premier que nous franchissons en fait (dans la Quadris’k’elle). C’est une porte principale et première.
Padma, le rouge émotionnel, sensitif, est “suspendu” par Vajra, le bleu structurel, logique. Ce qui épouse des courbes et des ronds rencontre ce qui trace des lignes et des angles. Les deux sont nécessaires l’un à l’autre : les deux se complètent, s’irritent ou s’apaisent mutuellement.
Quand je franchis le seuil, je passe de mon cerveau gauche à mon cerveau droit, de ma base rationnelle à ma base intuitive, et je fais relationner les deux hémisphères sur un principe de connexion synchrone. Mon corps calleux (comme celui d’Einstein) alors épaissit.
Quand il s’agit d’autrui venant “me” perturber dans mes habitudes (de comportement, de pensée, ...) ou dans mes a-priori (perceptifs, sensitifs, ...), je m’ouvre à la nouveauté, détend mes boucles personnelles, répétées ou compulsives, et j’écoute ! J’accueille ce qui vient me desserrer de moi-même. Et en l’occurence m’apporter plus de conscience des formes. ...
Ce portail est réversible : il se franchit dans les deux sens. Quand Padma vient suspendre Vajra, le soin maternel enveloppant s’occupe de ce qui peut être excessivement TOCqué dedans : il l’assouplit, le flexibilise, sans le dissoudre complètement. Ce qui est fragmenté alors peut diffracter et devenir brillant comme un diamant.
Relationner sur le plan du “coeur ouvert” peut créer une incorporation nécessaire sur le plan cognitif premier. Les facultés mentales et intellectuelles alors sont soutenues par le corps : elles peuvent s’appuyer sur des ressources incarnées et expérientielles sans fond fini.
L’extériorisation excessive (abstraite, empathique,...) peut “se retourner”, s’inverser au profit d’un monde intérieur où tout s’inscrit cette fois au niveau des marqueurs émotionnels et physiologiques—au niveau de “l’inscription corporelle de l’esprit”.
Vajra-Padma, couple indissociable, pièce unique à deux faces.

De la naissance cellulaire
—physiologique, à la NAISSANCE tout court.
2 • la porte de l’intime (rouge-jaune)

Cette porte-là, entre Padma et Ratna, c’est quand je sors de mon lit, de mes limbes, de mon repli, et que j’accepte de me remettre en mouvement dans le vivant. Après m’être un temps désaxée dans le tout “intériorité”, je retourne à la droiture et à la dynamique de ma position ancrée et centrée. Je réactive les poulies de ma marche et je me remets à danser.
Je passe d’un mode “repos” à un mode “actif”—que je ne subis pas, mais que je crée et décide en pleine conscience-présence. Mes cellules re-configurées et re-sentientisées (ré-appropriées) peuvent se remettre à produire et à générer du sens synchronisé au sein des situations communes.
La création retrouve son printemps après un hiver en hibernation, en reconstruction. La création retrouve son espace d’autonomie dans la conscience des nouvelles donnes de saison. Elle a intégré le changement et peut maintenant en accompagner la manifestation tangible et éveillée dans le temps.
Mes rêves peuvent devenir réalité. Mon attente se dégourdir, le voile se déchirer et ma vie se déployer. L’accomplissement de mon ciel n’attendra pas que j’y retourne, mais infiltrera ma terre, mon sol, mon actuel, dès maintenant. Et ceci parce qu’avant Ratna, Padma m’y aura très humainement préparé(e)—en toute dévotion et humilité.
Le service de Padma répond à la nécessité de Ratna—qui ne peut synchroniser qu’un terrain préalablement “travaillé”.

Contemplation. Ce qui "se rencontre" aussi...
3 • la porte de la reliance (jaune-violet)

La synchronie, c’est “tout” dans la vie. C’est la force intégrative du ciel dans la terre.
Quand je suis axée, je peux donner, formuler, créer,... mais aussi “recevoir”. Ma capacité à “capter” est ce qui me donne ma connexion avec la Transcendance. Je passe le cap de ma réalité et je m’efforce de capter “ce qui vient à moi”.
Je ne dé-réalise pas, mais un temps, je contemple ce qui me surplombe complètement. Autant le jaune Ratna m’est immanent ; autant le violet (qui n’a pas de nom) m’est transcendant. La Transcendance comme une altérité première qui fait Vérité aux innombrables miennes, sans cesse sous-décomposées. Il est bon que la Ce Qui Est se laisse attendrir par l’imparfait et l’immaturité de ma nature en recherche de “ce qui est”.
Pour communiquer avec CE Qui Est (sûrement), j’ai accès à l’inscription du temps dans l’espace—à l’expression de sa bizarrerie synchronistique, dans un bazar au sein duquel je ne retrouve pas toujours mes petits. Je suis “libre” et je l’oublie trop souvent. Je suis libre et je “sens”.
Mais quand “je sens”, je ne sais jamais si c’est un voile, un recouvrement, ou bien une lumière et une promesse d’accomplissement.
Voilà, je suis humain(e) ; constamment j’écoute, et “jamais je ne sais”. .. ..

Naissance cosmique, psychique.
4 • la porte des anges (violet-bleu)

“Je ne sais pas”. Davantage encore ! Je dois connaître, mais je ne me souviens pas. .. ..
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Un "acharya" anonyme, auto-désigné et digressif, de Shambhala.

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