*
>> Energeïa '19 <<
>> Géométries de l'Invisible '20 <<
*
"L'Arbre Réel", à la base, est une structure philosophique dont les différentes sources (Pierre Teilhard de Chardin, Xavier Sallantin, Félix Guattari, Pierre Lévy et Francisco Varela) ont été assemblées, concaténées, en 2000-01.
A l'époque, et les années qui suivirent, "l'Arbre Relationnel" s'est développé de façons diverses sur le terreau exclusif des sciences cognitives (notamment varéliennes*).
Ainsi, il en existe :
- une version "enactive", ou "neuro-phénoménologique" (2003) ;
- une version "cognitive" (2002)—dont une sous-version spécifique au processus à l'oeuvre dans le "déclenchement de l'autre en soi" (2009) ;
- une version "jungienne"—couplant les Soi au sein de la synchronie amoureuse (2015) ;
- et même une version "quantique"—hypothétique et idéelle vue de l'esprit (2017) ;
… enfin, il y a la version "poétique" de la Quaternité, ou Quadris'k'elle (2017), présentée ici de façon picturale.
"L'Arbre Réel", c'est aussi un texte en vue d'une édition littéraire. Ecrit de 2017 à 2018, il déploie la vision initiale de l'Arbre Relationnel, et la décline en art de vivre sa vie, de la percevoir, voire de la solutionner.
Peinte, "La Quaternité de l'Arbre" reprend les principes émergentiels et relationnels de la primo-intuition des années 2000. Les formes, couleurs et dynamiques de chacun des quatre tableaux traduisent l'essentiel des polarités des univers énergétiques mis en présence : divergences, tensions, synchronisation, libération et/ou manifestation.
C'est le sens général de la relation "corps-esprit" / "matière-information" qui est ici exploré. Il est donné à sentir, et à vivre pour soi-même, au fil de la problématisation et du dénouement d'un parcours chromo-spirituel guidé —via 6 "stations" et 5 "portes". Car ici, seule compte votre appréhension directe et personnelle de l'histoire potentiellement racontée.
* Francisco Varela (1946-2001), biologiste, neuro-scientifique et philosophe de la vie et de l'esprit —fondateur du "Mind and Life Institute", us ; initiateur des dialogues "Passerelles" entre le Dalaï Lama et les scientifiques occidentaux (depuis les années 80).
Merci de cliquer sur les images pour les agrandir et les rendre nettes.
La Vie – L'ego (acrylique sur carton entoilé, 50*50) Le rouge et ses cellules, grosses, pleines et sirupeuses ; textures agglutinantes, développements lents. Le rouge nous stoppe dans la terre : nous pèse et nous engonce... dans nos corps à l'arrêt. On n'y inspire que rarement, la matière trop dense faisant obstruction. Quand on expire, c'est qu'on crache nos démons. Je suis... “moi”. J’ai le sens de ma personne, de mon unité, incarnée (ou non), mais circonscrite et donc différentiée des autres unités. Mon égo me rend vivant(e) et autonome. Au sein de mon environnement, il me permet de relationner avec ce qui, de mon point de vue, se nomme “altérité”. Je m’ancre dans la matière... et, inexorablement, dans sa part de réactivité et d’ignorance. |
![]() |
Quaternité (2019). Cliquer. |
L'Oméga pictural
L'Amour - la synchronie
Comment inspirer, faire ressentir, le solaire ? Ce qui réchauffe au coeur d'une douce fusion, ce qui brûle au fil d'une douloureuse caresse, ce qui creuse tout au fond de l'abime et des cieux, ce qui crée dans son creuset l'harmonie de tout avec tout ? Qu'est-ce qui veut bien s'unir, s'ouvrir... pour un lien discrètement tissé, une résonance essentiellement épousée ? On ressent ce qui nous anime : d'où cela vient en l'autre—depuis lui en nous, et la manière dont cela circule, s'installe et habite nos territoires co-existés.
Cette lumière, ce sirop, nous traverse et nous cajole voluptueusement : ses grains fins en nous spiralent rythmiquement. Chaque enroulement appelle en nous un râle profond venu d'un souffle sans vie d'ici. On se prolonge dans la mousse des origines, on s'enracine dans ce qui ne risque plus un jour de ne pas y être. ...
![]() |
Oméga - Amour, synchronie (2020). Cliquer. |
L'Evolution - la complexité
Je me suis toujours interrogée sur les états énergétiques dits "évolués". J'ai toujours imaginé la possibilité d'une manifestation parfaitement médiane et équilibrée entre le statut de matière et celui d'information. Une émergence énergétique donc, balancée entre l'opacité et la lumière, l'ombre et la transparence, le consistant et l'aérien, l'invisible et le coloré. La couleur, c'est notre monde. L'invisible est celui que l'on rejoint—selon une formule encore à découvrir, une morphose encore à explorer.
Ici, les mondes s'encastrent et se répartissent sans totalement fusionner, créant une impression de déploiement harmonisé. Il y a co-émergence, ré-intégration, sans complète disparition des structures initiales. Tout coexiste avec tout. Les micro-particules se répondent l'une l'autre, et l'on ne sait plus de quel côté de la ligne de crête on se trouve : dans le concret ou bien dans l'immatériel. La contraction au centre se fait dans l'intrication des dimensions. Quelque chose alors "apparaît" de l'ordre d'une résolution entre les forces et les attractions en présence. ...
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci à vous !